samedi 14 novembre 2015

Attentats du 13 novembre 2015 à Paris: le temps de la cohérence, vite!


Le jour où les citoyens voudront réellement mettre fin à une certaine politique intérieure et étrangère qui les met en danger, je rentrerai volontiers dans le débat. En attendant, je ne participerai pas à une émotion collective sans lendemain (aussi respectable et légitime soit-elle) n’engendrant aucun lien de causalité entre nos actes et ce qui en découlent.

Nous – citoyens occidentaux élisant nos politiques qui décident de ces politiques étrangères néfastes -  avons co-créés un monstre là-bas avec la duplicité de certains pays moyen-orientaux. Nous – citoyens occidentaux élisant nos politiques qui décident de ces politiques intérieures – avons créés le désespoir et l’isolement dans nos contrées, conditions premières des voyages d’embrigadement. Nous – citoyens occidentaux élisant nos politiques qui décident de ces politiques intérieures – avons laissés se mettre en place des réseaux faisant la jonction entre le désespoir et l’isolement d’ici et le monstre que nous avons co-créés là-bas. Il est facile de pointer du doigt les politiques intérieure et étrangère de nos dirigeants, certes, mais qui a voté pour ces dirigeants ? Qui vote pour perpétuer ces politiques-là ? Qui s'abstient de voter, de manifester, d'exprimer son désaccord contre ces politiques-là? Notre responsabilité de citoyen est énorme. Le temps du silence est terminé.