lundi 17 mars 2014

Les "couillons avares" de Wall Street

C’est l’histoire de "couillons avares" à Wall Street...
 

... qui poussent les américains à acheter des maisons, alors qu'ils n'en ont pas les moyens (crise des subprimes). Ceci pour avoir un plus gros bonus en fin d’année.

... qui obligent les États du monde à sauver leurs avoirs, car leurs banques dont ils sont actionnaires partent en faillite. 

... qui font, par l’entremise des Hedge funds, des attaques spéculatives sur les dettes des pays européens (Grèce). Ceci en accord avec l’administration Obama, simplement pour faire baisser l’Euro face au Dollar, dans l'optique d'avoir une balance commerciale positive (plus d’exportations que d’importations avec l’Europe).

... dont leur banque centrale crée dans la nuit de la monnaie, simplement pour racheter leurs propres dettes durant la journée suivante et ainsi continuer à faire tourner la boutique sur le dos des autres pays.
 

... qui utilisent les agences de notations, dont ils sont aussi les actionnaires indirects, pour contraindre les États européens à l’austérité budgétaire, c'est-à-dire à couper dans les budgets des secteurs qui touchent le plus directement les citoyens (salaires dans la fonction publique, santé, retraites, etc.). Ceci pour que l’État règle les intérêts des dettes en leurs faveurs. Dettes dont les montants ont explosé par les conséquences directs de leurs attaques spéculatives.

... qui utilisent ces mêmes agences de notations pour menacer de dégrader la note des pays dont les gouvernements voudraient utiliser des mécanismes démocratiques à l'encontre de ses intérêts (référendum grec).
 

... qui rachètent les grands médias par la voie de l’actionnariat, afin de formater nos opinions ou détourner notre attention sur des futilités.

Nous vivons déjà dans une guerre économique où les armes ne sont pas des tanks et des missiles, mais les produits financiers, les trusts et les attaques spéculatives. C’est ici que la masse doit s'informer, se renseigner, apprendre. Elle est ici la vraie « quenelle anti-système » à effectuer pour reprendre des termes à la mode actuellement. Certains me diront : "Oui, mais c'est surtout des juifs qui détiennent les banques ou qui sont à Wall Street blablabla... ". Moi je leur rétorquerai ainsi: "Que ces couillons avares s’appellent Glucksmann, El Gharzouli, Smith ou Dupont, je m’en fiche comme de l'an quarante, ce sont les actes qu’ils commettent qui m’intéressent". Ceux qui ont une lecture de la société racialiste sont dans une lecture du passé. S'unir et ne pas se diviser dans de petits combats d’arrière-garde
est la seule solution.

Nour El Mesbahi

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